Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/348

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Le second NICANDRE.

Nullement.

CRISPIN.

Nullement.Nullement ?

Le second NICANDRE.

Nullement.Nullement ?Je ne la vis jamais.

CRISPIN.

Songez bien…

Le second NICANDRE.

Songez bien…Plus j’y songe, & moins je la remets.
Je ne la vis jamais en aucune maniére.

CRISPIN.

A la premiére vûë elle est bien familiére.
Des soufflets tout d’abord !

Le second NICANDRE.

Des soufflets tout d’abord !Tu m’en vois tout surpris.
D’hier au soir seulement j’arrivai dans Paris.

CRISPIN.

De la nuit noire en Diable il étoit plus d’une heure.

Le second NICANDRE.

Et déja toutes deux ont appris ma demeure
Crispin.

CRISPIN.

Crispin.Les Poussecûs sont de vilaines gens.
Garre après votre queuë un troupeau de Sergens.
Et si votre personne est par eux attrapée,