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Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/381

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ISIDORE à Iacinte.

Oculaire témoin du malheur qu’elle tait,
Toi, qui peut à son pere inculquer son secret,
De le développer j’interpelle ton ame.

IACINTE.

Il est venu… Monsieur, demandez à Madame.

HIPOLITE.

J’appréhende si fort de vous voir indigné,
Qu’enfin…

ISIDORE.

Qu’enfin…Ma géniture, aurois-tu forligné ?

HIPOLITE.

Ah !

IACINTE.

Ah !Ah !

ISIDORE.

Ah !Ah !Dieux des sçavans, l’une & l’autre soupire !
D’où dérive…

HIPOLITE.

D’où dérive…Autre part je sçaurai vous tout dire ;
Et puisqu’un prompt remede est ici de saison,
Vous forcerez le traître à m’en faire raison.

Fin du second Acte.