Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
A voir ce que je porte on connoît que je quête ;
Tout questeur que je sois, si tu fais un souhait
Tu peux tendre ta boëte, & je donne mon fait :
J’ai deux louis ; je t’aime.
IACINTE.
Je viens voir…
CRISPIN.
Et qui pour t’avoir vûe un peu plus qu’il ne faut,
N’est vêtu que de toile, & s’il brûle de chaud.
IACINTE.
Je viens dire…
CRISPIN.
Si l’on peut long-temps vivre, & brûler comme un Diable ;
Et si tu n’agis pas d’une ingrate façon,
De me voir être braise, & que tu sois glaçon.
IACINTE.
Je viens faire…
CRISPIN.
Il ne tiendra qu’à toi de me faire bien aise ;
Ou du moins connoissant que tu m’aimes si peu,