Page:Boursault - Théâtre, tome troisième, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/185

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Qu’as-tu ? Bonjour, Madame.

Mad. JOSSE.

Qu’as-tu ? Bonjour, Madame.Ah, ah ! Bonjour, Marote,
Bonjour.

MAROTE.

Bonjour.On me reçoit ici bien froidement !
D’où vient donc que Babet ne me dit rien ? Vraiment
On me chasse ; & l’on veut que je m’en apperçoive.

BABET.

Comment donc voulez-vous, dites, qu’on vous reçoive ?

MAROTE.

Comment ? Il semble ici qu’on me voye à regret.

Mad. JOSSE.

Apporter pour Marote un petit tabouret.
Car je ne pense pas que votre orgueil vous porte
A vous équipoller aux gens de notre sorte :
Il faut selon les rangs de la distinction ;
Et l’on nomme cela subordination.

MAROTE.

Je veux un Fauteuil, moi, s’il faut que je le dise :
Non pour avoir l’honneur d’être un peu mieux assise ;