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Page:Boursault - Théâtre, tome troisième, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/197

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NANNETTE.

Plus ce desordre augmente & moins je le conçois.

Mons. JOSSE.

Fripon !

NICODEME.

Fripon !Mordié nenni. Tout chétifs que je sommes
J’avons été cinq ans à de vrais Gentilshommes :
A telle enseigne, ardé, qu’ils n’aviont pas un soû ;
Et qu’ils me tapotiont tout leur diantre de saoû ;
Il ne s’est jamais vû de noblesse meilleure.
Ce n’étoit pardié pas comme celle d’astheure.

Mad. JOSSE.

Vous le méritez bien, Monsieur Josse.

Mons. JOSSE.

Vous le méritez bien, Monsieur Josse.Tout-doux.
Je sçai ce qui se passe entr’eux, quelque autre & vous.

Mad. JOSSE.

Hé, que se passe-t-il qui ne soit à ma gloire ?

Mons. JOSSE.

Monsieur le Commissaire apportez son mémoire.
C’est trop avoir d’égard pour son manque de foi :
Ne la ménagez plus. Parlez.

Mons. GRIFFET.

Ne la ménagez plus. Parlez.De par le Roy.