Qui ne m’offense point ne doit point s’excuser.
Charmé de tes avis, pénétré de ton zéle,
Et par tant de raisons sûr que tu m’es fidéle,
Je confie à ta foi comme deux grands dépôts,
Et les soins de ma gloire, & ceux de mon repos.
D’Iphis, qui s’est lui-même attiré sa disgrace,
De l’orgueilleux Iphis je te donne la place.
A moi, Seigneur ?
Qui me soit plus fidéle, & qui me serve mieux ?
Qui peut plus sagement gouverner mes finances
Que toi qui fuis le bien & qui hais les dépenses ?
En quelle occasion les peux-tu dissiper ?
Est-ce au superbe train que tu fais équiper ?
Pour contenter ton goût de diverses manieres
Te voit-on dépeupler les Airs & les Rivieres ?
E, pour éterniser tes desseins fastueux
Encherir sur ton Maître en Palais somptueux ?
Loin qu’un zéle si pur ait rien que j’appréhende,
Sur quoi que ce puisse être où mon pouvoir s’étende,