cepté par ceux qui connaissent et apprécient à sa juste valeur la population française du « Dominion of Canada. »
Monsieur de Coubertin a voulu, en quelques traits de plume, esquisser le caractère national des Canadiens-Français.
Il n’a pas échappé à un défaut qui se retrouve dans la plupart des ouvrages publiés sur les Canadiens : en étudiant cette population, il n’a tenu compte ni de son passé historique, ni de ses aspirations, bien moins encore de son organisation sociale.
Son travail est une critique ; critique d’autant moins justifiable, qu’au lieu d’être appuyée sur une étude raisonnée et patiente, elle porte l’empreinte de conversations ébauchées à la hâte et aussitôt transcrites sans bénéfice d’inventaire.
En livrant au public ses impressions de voyage, monsieur de Coubertin a ouvert du même coup le champ à la critique. Il ne saurait donc m’en vouloir de ne pas partager