çais ; commerçants adroits, auxiliaires précieux, employés dévoués !
Mais, remarquerez-vous, sans doute vos paroles ne servent qu’à constater la justesse de mon observation, et vous paraissez croire avec moi que les Canadiens-Français, aptes aux fonctions subalternes, sont incapables de s’élever plus haut.
Un peu de patience, mon cher de Coubertin, et suivez moi dans cette belle ville de Montréal : je vous y ménage bien des surprises.
Savez-vous que, « dans cette cité à l’aspect inachevé et fiévreux, » six banques canadiennes-françaises rivalisent avec leurs sœurs anglaises, sinon de puissance, tout au moins de crédit ?
Savez-vous que ces banques ne représentent pas seulement l’épargne de milliers de Canadiens-Français, mais qu’elles sont alimentées par les profits de grandes maisons de commerce dirigées par des Canadiens-Français ?