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Vous parlez anglais, mon cher de Coubertin, je ne vous traduirai donc pas les paroles que je viens de citer ; j’ajouterai seulement que, des deux orateurs sur l’autorité desquels je m’appuie, le premier dirige depuis plus de vingt-cinq ans, presque sans interruption, la politique fédérale du Dominion, et que le second a été premier ministre de la Puissance de 1873 à 1878.

L’un, sir John A. Macdonald, incarne en lui la politique conservatrice ; et l’honorable A. Mackenzie a été longtemps le chef reconnu du parti libéral.

Vous terminez votre chapitre par ces lignes : « Au Canada, on fait des affaires, ou plutôt on rêve d’en faire sans y parvenir » ; et vous ajoutez que « les Canadiens sont bel et bien des coureurs de dollars, et qu’ils ne sont après tout que des paysans Normands, dont ils ont les instincts aussi bien que l’accent. »