d’Amérique ? avez-vous rencontré sur votre chemin quelques-uns de nos fils d’habitants, à 16 ans plus développés qu’un homme de 25 ans chez nous ? si vous n’avez pas vu tout cela, épargnez-vous d’affirmer la prédominance de l’éducation physique anglaise sur celle des Canadiens-Français.
Mais je reviens à vos dires.
Vous accordez un bon point à nos écoles commerciales ; nous vous en savons gré, de même que nous vous remercions d’avoir constaté que notre connaissance de la langue anglaise nous donne une supériorité incontestable sur nos rivaux britanniques.
Mais quatre lignes de compliments sont de trop, et vous ajoutez bien vite : « mais dans ces écoles, on donne aux idées un tour forcé qui, dans la suite, paralyse leur fécondité, et l’on habitue l’intelligence à se mouvoir dans un cercle étroit, d’où ne peut sortir rien de grand ni d’original. »
Du sein de la gloire, où vous reposez pour