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À Montréal même, en dehors des clubs athlétiques anglais, il en est de français, admirablement organisés, avec leurs centres de réunion et leurs insignes distinctifs.

Les membres de ces clubs luttent d’adresse et d’entrain avec leur confrères de race britannique.

Quant à ce qui concerne l’usage de la langue anglaise, vous ne placez pas la question sur son véritable terrain : On ne parle qu’anglais dans les réunions de « sport, » pour la bonne raison que tout Canadien-Français sait manier cette langue, tandis qu’il est peu d’Anglais qui connaissent la nôtre, en dépit de leur « éducation virile. »


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