l’existence est aussi étroitement liée à l’action bienfaisante de son clergé, le droit de lui marquer sa reconnaissance autrement que par son respect et son attachement à la foi ?
Vous admettez que le clergé canadien « est à l’abri de toute attaque en ce qui concerne les mœurs et la vénalité » ; que lui reprochez-vous alors, et quels sont les dangers de l’avenir ? Si le clergé n’est pas vénal, c’est donc que les biens qu’il possède n’ont pour objet que de soulager le malheur et de développer l’éducation morale du peuple !
Mais peut-être soupçonnez-vous le zèle de notre clergé de s’être ralenti, et que, rassuré sur les dispositions de la population à son égard, celui-ci ne songe qu’à jouir en paix de la vie facile qui lui est faite ?
Quelle erreur serait la vôtre !
De quelque côté que vous portiez vos regards, sur cet immense territoire du « Dominion, » votre vue sera frappée par un spectacle étrange ; au milieu des solitudes de la prai-