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Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/105

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02 Chaque classe devra être éduquée selon un programme rigoureusement délimité et en rapport avec sa situation et la nature de son travail ; les génies fortuits ont toujours su pénétrer dans une caste supérieure ; mais on ne peut, pour ces rares exceptions, ouvrir l’accès des rangs élevés aux incapables et les déclasser, par une éducation qui n’est pas appropriée à la situation qui leur est destinée par leur naissance. Ce serait, pour ainsi dire, faire dévier la roue de la machine, ce qui gênerait la marche de tout le mécanisme social. Vous savez déjà comment s’est terminée l’expérience faite par les goyim qui voulurent enfreindre l’ordre divin et donner à tous des droits égaux ou faire à leur gré la distribution de ces droits, ce qui ne saurait rester impuni.

03 Afin qu’il y ait, dans les cœurs et dans les esprits de ses sujets, une empreinte bien forte du prestige du Souverain, il est nécessaire que pendant son règne on tienne le peuple au courant de ses actions et qu’on lui rappelle son importance et le caractère bienfaisant de toutes ses entreprises pour son bonheur et pour celui de l’humanité.

04 Nous supprimerons toute espèce d’enseignement libre. Toutes les sources de l’enseignement seront centralisées entre les mains du gouvernement. Mais il y aura des conférences, libres en apparence, autorisées les jours fériés dans les écoles, où les élèves seront admis avec leurs parents comme dans des cercles, dans le but d’échanger leurs idées avec les professeurs sur le côté philosophique des rapports des hommes entre eux, sur la nécessité de garder sa place fixe dans la vie sociale, sur les lois de l’exemple, sur celles des représailles qui sont provoquées par des inconscients, sur les normes qui doivent régir les rapports sociaux entre les hommes.