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Treizième séance


01 Quand notre heure viendra, nous définirons ainsi le mot « Liberté », susceptible d’être interprété de diverses manières : « La liberté est le droit de faire ce qui est permis par la loi ». Cette interprétation nous rendra service alors, parce que les lois n’autoriseront que ce qui sera conforme au programme exposé plus haut et à celui que je vais vous soumettre.

02 En ce qui concerne la presse, nous agirons de la façon suivante :

La presse sert à exciter furieusement les passions utiles à nos desseins ou à l’égoïsme des partis ; elle est souvent vide, injuste et fausse, et la plupart des gens ne comprennent pas à quoi elle sert en réalité. Nous la musellerons définitivement, aussi bien les journaux que toutes les publications, car, à quoi nous servirait de nous débarrasser des attaques de la presse périodique, si nous restions la cible des brochures et des livres ? Nous ferons en sorte que la publicité de la presse qui, en ce moment, nous coûte si cher — parce que c’est nous qui sommes obligés de la censurer — devienne une source de revenus pour notre État. Dans ce but, nous créerons un impôt spécial sur la presse et nous exigerons un cautionnement des éditeurs et des imprimeurs, lequel garantira le paiement des amendes. Ces amendes protégeront notre gouvernement