Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/94

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raîtront alors par suite de la responsabilité de tous, sans exception, devant le pouvoir suprême de notre Souverain.

02 Les abus de pouvoir dans l’administration intérieure seront si impitoyablement punis qu’on perdra toute envie de tenter de nouvelles expériences. Nous surveillerons si étroitement le moindre geste de l’administration — d’où dépend toute la marche du mécanisme gouvernemental, car la corruption dans l’administration crée la corruption générale — que pas un acte illégal, pas un abus ne restera sans punition exemplaire. La complicité par dissimulation de crises et les complaisances mutuelles abusives entre fonctionnaires, toutes ces plaies disparaîtront après les premiers châtiments exemplaires. Quiconque se rendra coupable de porter atteinte au prestige de notre foi sera puni par des châtiments en proportion avec son crime, dussent-ils même être cruels. Le coupable, subirait-il une expiation trop sévère, ressemblerait à un soldat tombant sur le champ de bataille administratif pour la cause de l’autorité intangible, c’est-à-dire de l’ordre, qui dépend de ce pouvoir. On agira ainsi pour sauvegarder le principe du prestige de l’autorité de la loi, qui ne peut admettre aucune déviation en faveur de l’intérêt personnel de la part de ceux qui conduisent le char gouvernemental. Ainsi nos juges seront avertis qu’en désirant se vanter par amour-propre d’être ou de paraître des libéraux, ils se rendent les premiers coupables de violer le principe de la justice, créé pour servir d’exemple éducatif au moyen du châtiment des fautes et non pour permettre au juge de manifester ses élans de bonté. De tels élans sont excellents dans la vie privée, mais non dans le domaine public qui est un terrain d’éducation pour les hommes.