Faire des parades. V. postiche.
Faire des postiches. V. postiche.
Feinte, s. f. Défaut qui résulte, dans une page de la feuille imprimée, d’une touche plus faible qu’elle ne l’est dans le reste de la feuille.
Feuille de chou, s. f. Petit journal de peu d’importance.
Flèche, s. f. Ligne droite tracée à l’encre sur une épreuve et conduisant de l’endroit à corriger à l’indication de la faute marquée sur l’une des marges.
Les flèches ont pour but de rendre la correction plus claire ; elles produisent souvent le résultat opposé. On fera donc bien de s’en abstenir.
Flémard, adj. Atteint de cette maladie qu’on appelle la flème. Le flémard se distingue du paresseux en ce qu’il n’est atteint du vice de ce dernier que par intermittences.
Flème, s. f., sans doute altération du mot flegme. Paresse passagère. || Avoir la flème, c’est ne travailler qu’à contre-cœur. Cet état est fréquent dans tous les ateliers le lendemain des fêtes carillonnées ou non. Le mot — et surtout la chose — ne sont pas particuliers aux typographes.
Flémer, v. intr. Ne pas travailler ; flâner.
Fonctions (faire des), v. Distribuer, corriger ; aider spécialement un metteur en pages.
Fouailler, v. intr. Lâcher, reculer.
Frangin, s. m. Altération et synonyme du mot FRÈRE, pris au sens naturel. Cette expression est usitée dans d’autres argots parisiens.
Frère, s. m. Typographe qui fait partie de la Société typographique. Un vrai frère est aussi celui qui ne refuse jamais de prendre une tasse, et qui ne laisse jamais un autre vrai frère dans l’embarras.
Fricoter, v. a. Prendre des sortes dans la casse de ses compagnons ; synonyme de piller.
Fricoteur, s. m. Celui qui fricote, c’est-à-dire qui pille