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Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/510

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la parallèle à par la parallèle à et appelons le point de rencontre de ces droites : nous avons

Le point est sûrement situé sur la parabole de sommet d’axe et de paramètre en effet, d’après le no 528, on a pour tout point de cette parabole, la relation

Le point est également sur la parabole de sommet d’axe et de paramètre car pour tout point de cette parabole,

Or nous savons construire ces deux paraboles ; nous pouvons donc théoriquement déterminer leur intersection (il n’y en a qu’une dans l’angle et par conséquent le point

C’est sans doute parce que les sections coniques servent ainsi à résoudre des problèmes relatifs à la détermination de solides (se traduisant algébriquerment par des équations du 3e degré) que ces courbes étaient appelées lieux solides par Arístée l’Ancien (cf. no 243).

2.- Figuration cartésienne des fonctions d’une variable[1]

532. — Les fondateurs de l’algèbre moderne, en Orient et en Occident, étaient familiers avec la méthode de calcul des géomètres grees, et ils ne manquèrent point de faire usage, à leur tour, des constructions géométriques pour illustrer of interpréter leurs formules et leurs équations. Ainsi procède Kh\alpharizmi[2], ainsi

  1. Sur la représentation des fonctions de 2 variables, voir infra p. 506, note 4.
  2. Ed. Rosen (vide supra, p. 271, note i), p. 13-19 : cf. Libri. Hist. des Sc. math. en Ital.. t. I. note 12, p. 253 et suiv.