Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/35

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GLAUDK M Ut H A IX.

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drarl ! Voilà comme on écrit l'histoiro dos maîtres. Un parent du Lorrain le présente à Claude de Ruot, peintre cl directeur des fêtes du duc Henri de Lorraine, el qui, selon Félihien, revenail glorieux de In capitale du royaume de France : c esl Claude de Ruet, soleil provincial, nue les copistes de Badinucci on) Ions appelé Charles Dervent ! Le catalogue du Louvre souligne encore ce dernier nom comme un de ceux « donl le Musée ne possède point d ou- vrages »... A Nancy, de Ruot emploie Claude à sa décora- Lion de la voûte, dans l'église des Carmes déchaussés, édifiée, en 1615, sur l'ordre auguste de Jean des Porcelets de Maillane, maréchal de Lorraine el baron du Saint-Em- pire : comme 1rs figures académiques ne sonl pas son affaire, en dépit de sonséjour en Italie, on le relègue dans les frises. C est à Nancy que notre futur peintre-graveur a pu connaître son grand aîné dans I ail lorrain. Jacques Cal- lot, (ju'il na certainement pu voir à Rome avant 1614 (année du départ du grand fantaisiste). Est-ce la querelle entre de Ruel el Callot pour la direction des fêtes en I hon- neur de Charles l\. le nouveau duc, ipn va décider ce lunule à s'expatrier de nouveau ? La légende, plus pro- saïque, veut que la chute mortelle d un doreur <|iii parta- geait son échafaudage I ait dégoûté de la fresque...

Après deux années à peine, sa résolution change encore; : el le désir le prend de retourner en ttalie. Moins patriote que les frères Le Nain, il ne reverra pins jamais sa pairie — i(ii il n'a jamais peinte! Mais son souvenir lui sera fidèle, affirmé par son testament. Est-ce l'intérêt qui remet