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CLAUDE LORRAIN.

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suivante, la peste éclate au fond de lu I ia Paolina qu il habite; mais, [dus brave que la reine de Suède, le Lorrain travaille quand même, indifférent à tout ce i|in n'esl point son ail : la peinture offre, chez lui, la régularité il une fonction; l'artiste trace lentement son décor, comme le paysan son sillon. A celle époque remontent 1.1 rc de Constantin, Sinon devant Priant, I Adoration du I eau d'or (L. V. 129) dont le libre dessin du British Muséum paraît 1res supérieur à la toile visible chez le duc de Westminster. Le génie évolue fatalement dans le sens de l'habitude : l'abondance des commandes l'oblige à peindre

eill ièrenienl << de pratique ». à surmener ses souvenirs.

N'est-ce pas la loi de l'opulence et de la gloire, celle ornière du génie que le prédicant John Ruskin appelle injustement « uni' morne et monotone fabrication »?

VII

LK SOIU I) UN BEAI .lui H

Fin février 1663, Claude est au lit : il souffre de la goutte qui le tient depuis la quarantième année; le '2i\. il compte, pour se distraire, les dessins de son Livre; il en trouve 1 .17 : « Au dy 26 febrare 1663 a guesto mio libro si ritrovano centi e cinquante sette désigne di mono mio >/i sudetta » (sic). Le 2H. le notaire Vannius le trouve accablé, craignant pour ses jours : o Mn/n valetudine oppressus et m lecto jacens, timens casus futurœ sine