Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

72 CLAUDE LORRAIN.

Falconicri, maintenant, les Massimo, les Spada, un Dmii Gaspar Allieri, paronl du nouveau pape octogénaire Clé- menl \: el d'abord, cl surtout, le connétable Colonna. Dès l'accès douloureux de I an 1663. Claude écrit qu'il tra- vaille jicr l Eecell mo Confesfaoile ('.o/<niu<i : en 1669, il esquisse pour lui I Er/érie du Musée de Naples (L. V. 17.'!) à la pure arabesque, au feuillage d'un rare accenl linéaire, encore uni' forl belle composition : trois ans plus tard, le connétable commande un Temple de l finis, effleuré il un dernier rayon (L. Y. 178) : ironiques sujets, semble- l-il. île la pari île <vl époux infortuné de la brillante .Marie Maniini. la nièce du cardinal Mazarin qui lui I amie du jeune Louis XIV auprintemps du règne, el qui s'esl enfuie du domicile conjugal avec sa sœur Hortense déguisée comme elle en homme el n ayanl il autre bourse que leurs joyaux ! Colonna se consolail avec la peinture; il corri- geai! la réalité par la mythologie : ce connétable étail un sage.

Entre deux commandes ecclésiastiques, le vieux peintre travaille aussi puni- o M. le baron de Mayer ». donl parle Sandrart, « grand connaisseur el collectionneur dans ses galeries de Ratisbonnecl de Munich, où Sun Excellence se délasse de ses nombreux travaux comme chef du cabinel de Son Altesse l'Electeur de Bavière ». Le Lorrain possé- dai! là-bas un parenl moins illustre, un certain Claudius Gilet, cuisinier de l'Electeur, el propriétaire d une maison dans les environs; de là. ses relations avec la Bavière el l'origine de sa légende bavaroise : car toul roman repose