Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/83

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CLAUDE LORRAIN. "'•»

Roger de Piles ou M. de Laborde, avisé pourtant, ont-ils découvert que Claude était mort, en 1678 ou en 1680?

Sur son désir exprimé dans smi testament, le corps du maître lui dépose' sous une dalle tombale de I église de la Su/il issiiiki Ti'tnitci </<■ Monti de Fravi Minori, sm- le Pincio d où la perspective des sons esl si belle; el ce marbre blanc lui respecté jusqu'à l'invasion des troupes de la République française en IT'.IS... Au mois de juil- Icl 1840, soucieux d'effacer un pareil souvenir, M. Tbiers l.il transporter I illustre dépouille, aux Irais de I État, dans l'église nationale de Saint-Louis des Français : I inaugu- ration de ce modeste monument, exécuté par Lemoyne, professeur de I Académie de Saint-Luc, se lii en présence de ML de Reyneval, chargé d'affaires de France à la cour pontificale, el de lous les artistes alors présents. <mi lit, sur le piédestal d uneAllégorie de la Peinture, cette mora- lité consolante :

LA NATION FRANÇAISE N'OUBLIE I'\S SES ENFANTS (. El, El! Il Es. MÊME LORSQU'ILS SONT MORTS A I. El II ANi.Ell !

VIII

TESTAMENT, CARACTERE ET l'iili'l IIAI I DE CLAUDE

Le regard de Claude es) éteint. La nature esl à jamais privée de ce pur miroir : rien n en reste ici-bas qu une œuvre lumineuse que le temps n'a pas trop ternie... Plus