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CLAUDE LORRAIN.

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Quel plus touchant témoignage nue le don de ce Li/>r<> (h Verità que les neveux du peintre ne semblent pas esti- mer ii sa valeur, mais ijiii ne devait point quitter la famille en vertu dune substitution '? Agnès a dû conserver pieu- sement le souvenir de celui ijiii l'avait élevée et dont sa jeunesse avait soigné les vieux jours ; après sa mort, le Livre, avec cinq ou six in-folio de dessins il après nature, revient aux héritiers directs qui ne purent le vendre à Louis XIV. malgré les instances <lu cardinal d'Estrées, son ambassadeur au Vatican. Vers le milieu «lu xvnr siècle. d'Argenville dit avoir retrouvé « ce beau recueil » à Rome, che/. une nièce de Claude (est-ce Anna déliée mentionnée

dans le codicille de L670 "? et celle nièce esl-elle une fille

de Jean .' toujours des conjectures !). Le Livre va quitter la famille : « la substitution finie, il a été vendu ». disent les uns avec I historien de la \ te des plus fameux pein- tres : d autres parlent de collatéraux inouïs scrupuleux ijiii l'auraient cédé pour deux cents écus à un marchand qui le revendit en Hollande... Bref, d'Argenville le revoit à Paris o (die/ unjouaillier » {sic), puis à Londres, « chez le feu duc de Devonshire où il est actuellement ». Depuis 1745, le Livre esl resté dans la bibliothèque ducale de Chatsworth et rien n'a pu I en faire sortir, pas même