Page:Bove - Mes Amis.djvu/216

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fraie tant que ce battement régulier que je ne commande pas et qui pourrait si facilement s’arrêter. Je fais mouvoir mes articulations, et je respire mieux en sentant qu’elles ne me font pas mal.

Ah ! la solitude, quelle belle et triste chose ! Qu’elle est belle quand nous la choisissons ! Qu’elle est triste quand elle nous est imposée depuis des années !

Certains hommes forts ne sont pas seuls dans la solitude, mais moi, qui suis faible, je suis seul quand je n’ai point d’amis.



FIN