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Page:Boyer-d-Argens Timee-de-Locres 1763.djvu/25

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TIMÉE

τᾶς[1] τἀγαθῶ φύσιος εἶμεν, θεόν τε ὀνυμαίνεσθαι, ἀρχάν τε τῶν ἀρίστων· τὰ δ’ἑπόμενά τε ϰαὶ συναίτια, ἐς ἀνάγϰαν ἀνάγεσθαι.

§ 2. Τὰ δὲ ξύμπαντα, ἰδέαν, ὕλαν, αἰσθητόν τε,[2] οἶον ἔϰγονον τουτέων.

§ 3. Καὶ τὸ μὲν, εἶμεν ἁγένατόν τε ϰαὶ ἀϰίνατον, ϰαὶ μένον τε, [3] ϰαὶ τᾶς ταυτῶ·


tous les êtres ; c’eſt l’eſprit qui eſt de la nature du bien : il est nommé Dieu, & il eſt le principe de ce qu’il y a de meilleur ; mais les choses qui ſuivent, & qui sont causes adjointes, se rapportent à la néceſſité.

§ 2. Tout ce qui eſt, exiſte par l’idée (ou la forme), par la matiere, & par le ſenſible, qui eſt comme une production de la forme & de la matiere.

§ 3. L’idée (ou la forme) eſt improduite, inaltérable, fixe, & d’une nature homogène

  1. Τἀγαθῶ pour του αγαθου· Il y a des Manuſcrits qui ont ταγαθων.
  2. Οἶον ἔϰγονον τουτέων « comme production de ces deux », c’est à dire, de la forme & de la matiere.
  3. Καὶ τᾶς φύσιος ταυτῶ & de la nature du même, c’est à dire, & homogène. Nous rendrons toujours, dans le reſte de cet ouvrage, les expressions ou les termes