Page:Boyer - Les Deux Saisons, 1867.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée




LA CHANSON DE L’OR.


A André Lemoyne.



Puisque Naples, gourmande
Des airs de San-Carlo,
A l’Opéra demande
Qui fut Masaniello ;
Puisque les deux Siciles
Souffriront l’étranger
Tant qu’autour de leur ville
Fleurira l’oranger,

Danseurs, formez vos groupes,
Et vous, mes échansons,
Semez autour des coupes
L’or, ce refrain charmant de toutes nos chansons.