Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/10

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vomi contre moi, ne pourront jamais me faire aucun tort dans le monde, quoiqu’ils ayent poussé l’impudence jusqu’à l’extrême, & qu’ils ayent inventé les calomnies les plus atroces, pour me rendre odieux & méprisable. J’ai dédaigné jusqu’à présent de les confondre, & de mettre au grand jour leur scélératesse. Mais il ne sera pas hors de propos, que d’un seul trait je fasse connoître la fausseté de leur reproche. Ils ont eu l’audace de m’accuser d’avoir quitté le Service par débauche & par libertinage, & ont circonstancié de cinquante particularités insultantes cette impudente calomnie. Voici, pour la détruire, la copie d’un Certificat, dont j’ai fait mettre l’original chez le Libraire qui a imprimé ces Lettres. Ceux qui voudront le voir, en seront les maîtres.


Nous, capitaines au régiment de Richelieu, certifions à tous ceux qu’il appartiendra, que Mr. le