Page:Boylesve - Lecon d amour dans un parc.djvu/178

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atteinte, il demeurait. Mademoiselle de Quinconas rappelait qu’elle avait vu le chevalier pleurer au bord de l’eau. Jacquette ne disait rien. Je ne rapporte pas l’opinion des deux jeunes femmes de la Vallée-Chourie et de la Vallée-Malitourne, parce qu’elles ne sauraient rien penser qui vaille. Leurs maris ? Ils sont plus sots qu’elles-mêmes. « Pourquoi donc, me dit-on, employer des personnages aussi nuls ? » Mais, c’est que, partout où l’on va, on en rencontre de pareils et qui n’ont d’importance que par les sottises qu’ils commettent. « Et le baron de Chemillé ? » Il disait, lui, que le chevalier Dieutegard était marqué au front d’un signe tragique, et il aimait à rappeler à propos de lui les paroles qu’il avait prononcées lors de l’érection du petit Amour de François Gillet. — Reportez-vous au commencement de ce récit. — Aussi faisait-il trembler, toutes les fois qu’il parlait de Dieutegard.

On se distrayait par les soins que l’on donnait à Châteaubedeau. Ninon l’avait installé dans une jolie chambre d’où la vue s’étendait sur le parc et, au delà, sur les belles prairies qu’arrosent la Loire et la Vienne, mêlées tout