— Il faut appeler les choses par leur nom : ce que vous avez fait là, c’est trahir les statuts !
Et toutes, aussitôt, se ruèrent à la curée :
— Il ne suffit pas, ma chère, d’avoir des principes !
— C’est très joli de se monter la tête avec des histoires de Basiliques ! et de faire signer dés listes, et d’être plus catholique que Mgr l’Archevêque ou que le Pape !
— On commet des gaffes, comme le dernier des mortels…
— La pire des imprudences, c’est de prétendre imposer ses opinions à tous.
— Le mieux est l’ennemi du bien.
Et on entendait, dans le charivari de ces femmes vomissant leur bile :
— …Se plier aux nécessités…
— …Dieu ne demande pas l’impossible !
— …Envoyer promener ceux qui ne sont pas contents !
La pauvre Mlle Cloque que l’émotion suffoquait et qui ne voyait plus clair, tourna la tête du côté de Mme Bézu qui, tout à l’heure, lui pressait les mains.
On ne put s’empêcher de rire. Mme Bézu, à mesure que s’aggravait le cas de Mlle Cloque, avait petit à petit retiré sa chaise, en se garantissant les yeux, de ses mains sèches, comme si la chaleur du poêle l’incommodait. Elle était maintenant à une bonne distance, et cousait avec