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Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/126

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CROQUIS DU VICE

bal Bullier. L’entrée de ces établissements étant interdite aux souteneurs reconnus pour tels, ils y attendent, seul, leurs « marmites » avec ou sans miché. Si elle est prise, la femme fait un signe et l’homme part tranquillement avec la joie d’avoir une « gonzesse qui ne flanche pas sur le turbin ».

Ceci dit pour les souteneurs de deuxième et de troisième catégorie qui pullulent dans les hôtels des rues Croix-Nivert, Petit, Lamartine, Bréda, des Martyrs, Belhomme, Clauzel, d’Orsel, Saint-Jacques, Saint Merri, Saint-Antoine, Vavin, boulevards de Vaugirard, de La Chapelle, et les petites rues adjacentes du faubourg Saint-Martin.

Leur façon de se procurer des femmes productives par la persuasion, abusant de leur naïveté, de leur crédulité pour ensuite se les attacher par la crainte, la terreur qu’ils savent leur inspirer, est si multiple, qu’elle fera l’objet d’une étude spéciale.

Bien curieux également est l’homme chic, souteneur prenant l’apéritif à l’Amé-