Aller au contenu

Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
60
CROQUIS DU VICE

choses, elle se révolta soudain à l’idée que là, sur l’autel des incomparables joies, un homme ne croyait pas.

Sans se départir de son calme, étalant toute nue les affolants excitants d’elle, elle dit, avec une larme dans sa voix devenue suppliante et câline :

« Veux-tu, cher adoré, que nous lisions les victoires voulues que d’autres remportèrent sur des amies moins belles que moi ? »

Et comme encore il ne répondait rien, elle sonna.

Une jeune femme entra, aux yeux plus suaves et plus doux que n’était la douce lumière qui estompait le lac de parfums, au milieu de la chambre. Assise près du lit, elle ouvrit un petit livre et en commença, à voix presque basse, la lecture.

Son génial talent consistait, pour les amants qui avaient besoin d’être pris par le cerveau, à lire quelques érotiques indi-