— Mais excellente, mademoiselle. Et toi Gilles, tu t’amuses ?
— Oui, les gens sont aimables.
— À propos, Gilles, reprit Béatrice en regardant à sa montre-bracelet, il est l’heure pour notre tournoi de tennis.
— Vous nous excusez, Alix ? Paul ? dit Gilles.
— Certainement.
Maintenant seule avec son mari, Alix suggéra :
— Préféreriez-vous que nous marchions un peu ?
— Oh, ne sommes-nous pas bien ici ?
— Mais oui.
— Alors restons-y, voulez-vous ?
— Volontiers.
— Et les chers nôtres à Québec, étaient bien portants lorsque vous les avez quittés ?
— Oh, oui. Ils m’ont, chargée d’amitiés pour vous, et…
— … Et de baisers ? Je les leur donnerai bientôt. Merci. Le temps ne vous a pas trop duré, cet hiver ?
Alix regarda son mari, une résolution dans ses beaux yeux.
— Paul, dit-elle, émue, nous ne pouvons vivre toujours ainsi…
Il pâlit.
— Vous avez raison, un arrangement quelconque serait à souhaiter.