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Le duel contribue à éteindre les haines : il est rare qu’elles survivent à un combat, car le même principe qui veut qu’on demande satisfaction, veut aussi qu’on estime celui qui l’offre de bonne grâce.

Mais surtout le duel empêche les assassinats : le passage suivant est extrait des remontrances faites à Philippe-le-Bel, quelque temps après son édit de 1303.

« Mais tout autant que ces édits ont été auparavant et maintenant vus par expérience de nul ou de peu d’effait, si l’on n’en use autrement ; étant seulement pour advantage aux lasches pour tuer, comment que ce soit, leurs ennemis plutôt par supercheries grandes qu’autrement ; d’autant qu’il arriveroit, et arrive ordinairement, que tous les gens de bien et francs courages pour y aller plus volontiers et librement, étoient moins défians par nature, et jugeant communément les hommes d’autrui par eux-mesmes : les bons et vaillans ne sachant ni ne pouvant penser à com-