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Page:Brillat-Savarin - Essai historique et critique sur le duel, 1819.djvu/112

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chercher ; on ne put se résoudre à les fuir. Le duel est sans doute un mal, mais la crainte du duel a quelques bons effets ; c’est pour ainsi dire le tribut imposé à la civilisation d’un peuple vif et belliqueux, tribut que paient les fous et dont profitent les sages. L’épée, protectrice de l’honneur et de l’urbanité, conserva donc son altière juridiction, et les Français ne devinrent pas un peuple à stylet. »