Page:Brillouin - Leçons sur la viscosité des liquides et des gaz, Tome 1, 1907.djvu/170

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reporter sur l’appareil portant un autre tube (elle était adaptée par de simples points de caoutchouc à vide).

On n’a pas cherché à maintenir la pression constante, mais à évaluer avec le plus de précision possible la pression initiale et la pression finale. Leur différence, due surtout à la descente du niveau dans l’ampoule et à sa légère élévation dans le tube large, a été d’environ 5 cm à 6 cm de mercure (elle était un peu augmentée par les légères fuites du réservoir à air comprimé). Il faut donc opérer sous des pressions assez considérables pour que la méthode de Poiseuille, qui consiste à admettre que l’écoulement a eu lieu sous la pression moyenne, soit applicable. La vérification au de la loi des pressions, pour des pressions moyennes de et 1 atmosphère, a justifié ce mode d’évaluation de la pression moyenne pour ces ordres de grandeur.

139. Marche et calcul d’une expérience. — Avec un même cathétomètre, on lit :

  1. Le niveau du repère supérieur a H^
  2. Le niveau du mercure dans le large tube B au moment où le mercure passe au repère supérieurs (commencement de l’expérience) N|
  3. Le niveau du repère inférieur p H/
  4. Le niveau dans B à la fîn de lécoulement (quand le mercure passe en ^ ) Nt

Comme on mesure le débit total fldt^ la pression moyenne correspondante est — / Pdt ; il faut donc déterminer P en fonction du temps.

Pour cela le manomètre à mercure est lu à intervalles réguliers si l’opération est longue.

La capillarité de l’ampoule à été étudiée directement. Pour cela,

Fig. 33.

fni

D«pr«asion

on a déterminé, dans une expérience préliminaire, la variation de la dépression capillaire {Jig’ 33) en fonction de la hauteur au-dessus du