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période de trouble ; le manomètre tremble constamment, la pression moyenne restant d’ailleurs bien précise ; on n’a plus affaire à un régime permanent proprement dit, il n’est permanent qu’en moyenne ; les points correspondants se placent alors sur une courbe qui se sépare tout à fait de la droite initiale (fig. 60).

Fig. 60.

Le point B où cesse la loi de Poiseuille a toujours été trouvé très nettement, mais sa position dépend des perturbations à l’entrée.

Quand le régime hydraulique est bien constitué, les expériences sont bien représentées par une formule de la forme

$-{\frac {1}{\rho }}{\frac {\partial p}{\partial x}}=K\cdot \left({\frac {1}{S}}\right)^{n}$

C’est ce que montre un autre mode de représentation graphique où l’on adopte pour coordonnées

${\begin{aligned}{\text{Abscisses}}\qquad &\ln \left(-{\frac {1}{\rho }}{\frac {\partial p}{\partial x}}\right)\\{\text{Ordonnees}}\qquad &\ln {\frac {1}{S}}\end{aligned}}$

On a en effet, d’après (1),

$\ln \left(-{\frac {1}{\rho }}{\frac {\partial p}{\partial x}}\right)=n\cdot \ln {\frac {1}{S}}+\ln K$

et la nouvelle courbe doit être une droite ; la portion qui représentait le régime de Poiseuille devait encore représenter une droite. C*est ce que les graphiques ont montré.

Ici la période relative au régime de Poiseuille est représentée par un segment de droite AB, incliné à 45° sur les axes {fig- 61).

Le régime hydraulique est représenté par une autre droite CD qui part du point C ; les deux extrémités B et C sont raccordées par un