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Page:Bringer - Le Mystère du B 14, 1927.djvu/35

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le mystère du b 14

— Je sais… Je vous attendais…

— Ah ! fit Rosic surpris.

— Oui… sir Ralph Burnt m’avait annoncé votre prochaine visite…

Ce vénérable vieillard avait prononcé cela le plus gravement du monde, et la phrase faillit assomer ce pauvre Rosic.

Quoi, car ce devait être là M. Cazeneuve, le riche banquier l’attendait, et sa visite lui avait été annoncée par Burnt ?

Allons, les folies recommençaient, et Rosic, une seconde fois, se demanda s’il n’était pas le jouet de quelque fantastique cauchemar.

Et il dit :

— Vous avez donc vu ce Burnt ?

— Hier matin… Il est venu retirer de l’argent qu’il a chez moi… C’est un parfait gentleman…

— Lui ?

— En doutez-vous ?

Rosic se prit la tête entre les mains ; c’était son geste habituel maintenant et, à chaque instant, il se demandait si sa pauvre cervelle n’allait pas éclater.

— Et il vous a annoncé ma visite ?

— Il m’a dit, en effet, hier, en me quittant : « Vous recevrez sans doute la visite de

M. Rosic, chef de Sûreté lyonnaise, qui vien-