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Ne soyons point ingrats, honorons les grands hommes :
Leur génie agrandit, dans le siècle où nous sommes,
L’éclat du nom français.
Dans la postérité nous vivrons de leur gloire.
Acquittons notre dette, et qu’un jour leur mémoire
Atteste nos bienfaits.

J’ai bu dans votre coupe, ô Filles d’Aonie,
Et du luth enchanteur du Dieu de l’harmonie
J’ai tiré quelques sons.
Ô toi, dont ma patrie admire les ouvrages,
Chantre immortel, Lebrun, reçois pour mes hommages
Le fruit de tes leçons.


FIN