Page:Brisset - Le mystère de Dieu est accompli.djvu/35

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son œuvre. Aussi dit-il à ses disciples : J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pourriez les comprendre ; mais quand celui-là sera venu, savoir, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera point par soi-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu et il vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et qu’il vous l’annoncera. (Jean 16-12, 13, 14.)

Cet Esprit de vérité n’est point le Saint-Esprit que reçurent les Apôtres, bien que ce soit cet Esprit, mais toujours couvert d’un voile, comme le dit Paul : Nous voyons confusément et comme dans un miroir, mais alors nous verrons Dieu face à face ; je connaîtrai, comme j’ai été connu. (1 Corint. 13-12.) Cet Esprit de vérité, c’est Jésus-Christ, qui doit revenir pour gouverner la terre et détruire le méchant par l’esprit de ses lèvres. (Ésaïe 11-4.)

Jean dit, dans sa première épître (ch. 3 v. 2), que ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Or, cette seconde venue de Jésus doit être connue, comme l’éclair, par toute la terre. (Math. 24-27.) Il est donc bien évident qu’il ne peut être question d’un homme ; mais d’un esprit qui est déjà en tous lieux et se fait connaître tout-à-coup.

Cet esprit doit être une science, car la science vraie comporte une force de vérité irrésistible : elle convainc malgré eux ceux qui cherchent à la nier.

La puissance de Dieu sur les nations se fait connaître par l’accomplissemont des prophéties et surtout par celles concernant le peuple juif ; sa puissance et sa présence auprès de chacun, par ce fait que l’homme a en vain cherché une science aussi simple que celle qui va se faire connaître et que les savants ont nommé folie le seul fait de la supposer. C’était