Page:Brisset - Le mystère de Dieu est accompli.djvu/48

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devenait : Veux-tu sauter ? Le vois-tu sauter ? Le vois-tu s’ôter, il a peur de ce qu’on lui offre. Ce aie à que haut t’ai. C’est à côté. La parole commande toujours et offre au bec, mais l’esprit constate que l’on prend ou offre à côté. Viens à que haut, ce t’ai. Viens aque haut, ce t’ai, acot ce t’ai. Viens accoster.

Ist : est. C’ist : c’est. Ist-le : c’est là. À vère : à voir. Sis : sieds.

C’est le, ist le : c’est l’île. C’ist dessus, c’ist dessous. C’ist devant, ce c’ist, vois c’ist, le vois c’ist, sont devenus : ci-dessus, ci-dessous, ci-devant, ceci, voici, le voici ; c’est d’une évidence absolue. À c’ist, à sis, assis. Là c’ist ? Là sis. À ce haut c’ist ? À ce haut sis-toi. Associe-toi. Qu’est le c’ist ? Quelle scie ! L’ancêtre interrogeait sans cesse, sens c’est ce. Ce en c’est ce ? : Cela, est-ce que c’en est ? Bien certes est, ne mens, c’est le, à vère ist t’ai. Que l’on pense un instant à l’impossibilité d’avoir crié tout d’un coup : Bien certainement, c’est la vérité, et que l’on remarque que la prononciation est restée, dans la phrase définitive, absolument la même que dans le langage originaire qui remonte à plus d’un million d’années. Tout cela si simple qu’il faut seulement devenir comme un enfant pour entrer dans ce nouveau royaume de l’intelligence de Dieu. Qu’est le tâte, on ne ment. Quel tâtonnement. C’est un tâte-honneur. C’est un tâtonneur. Haut c’ist ! Haut-ci, aussi. Appels sur les berges, au bord des eaux. Ce aie haut-ci, aie-le. C’est au ciel. C’est aussi elle. La voici aussi elle. La voici au ciel. Les voici aussi eux. Les voici aux cieux. Vois, c’est aussi eux. Vois, c’est aux cieux. C’ist elle, c’ist eux. Ciel ! Cieux ! que vois-je ! Ainsi de la surface des eaux, quand on regardait ceux qui étaient sur les berges, on les