Page:Brizeux - Œuvres, Histoires poétiques I-II, Lemerre.djvu/100

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Ainsi, d’un pied hardi je vais dans la campagne.
Puis je porte à la main un bâton de Bretagne
(De nœuds égaux formé, garni d’un bout de fer) :
La fougère suffit pour trancher les couleuvres ;
Mais les chiens dans ce mois errent, je crains leurs œuvres,
Eux craignent mon bâton lorsqu’il tourne dans l’air.
 
Écris-moi, mon ami, si devant ta faucille
Le seigle mûr de couleuvres fourmille ;
Dis-moi, brave Berthel, si les chiens altérés
Errent par bande aux montagnes d’Arrez.

Près de Frascati.