Page:Brizeux - Œuvres, Histoires poétiques I-II, Lemerre.djvu/241

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Oui, nous aimons la paix des fleuves argentés :
Le chant craint les clameurs troublantes des cités,
Le chant sobre nous plaît loin de la multitude ;
Mais survienne un ami de notre solitude,
Nos voix montent en chœur pour ce mortel pieux
Avide d’écouter les sons harmonieux
Et le frémissement des ondes maternelles,
Au souffle du zéphyr quand s’étendent nos ailes. »