Page:Brizeux - Œuvres, Histoires poétiques I-II, Lemerre.djvu/79

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Sur le bord du chemin parfois elle la pose,
Et donne son sein blanc à cette bouche rose ;
 
Puis, telle que l’oiseau s’élançant du buisson,
Joyeuse, elle reprend sa route et sa chanson…

Et moi, qui m’en venais morne et baissant la têe,
Devant ce frais tableau, réjoui, je m’arrête.
 
Influence charmante ! Amant de la beauté !
En me laissant aller à mon cœur, j’ai chante.
 
O vivante madone et si pleine de grâce !
Les fleurs de poésie ont germé sur sa trace.
 

à jules sandeau

Voulez-vous ce bluet de mon humble chemin.
Poète qui semez des lis à pleine main ?