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Barils d’or encombraient le manoir, la maison ;
Le ciel avait béni la vaillante entreprise,
Et l’Anglais au Breton avait rendu sa prise.
Sur mer il repartait ainsi chaque printemps,
Pour revenir au port plus riche tous les ans ;
Alors on le voyait au bras de sa Suzanne,
Qui n’avait pas quitté les habits d’artisanne,
S’en aller sous les bois, dans les chemins ombreux,
Et leur fils grandissant courait, jouait entre eux :
À ce tableau paisible, à ces riantes choses,
Reprenez-vous, ô cœurs troublés, esprits moroses !
L’homme (en nos jours surtout) a trop de ses douleurs
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