Que marins et soldats, abrités sous les voiles,
Vous entonnent joyeux aux clartés des étoiles ;
Armez pour les combats et les bras et les cœurs,
Puis rentrez dans nos ports, couronnes et vainqueurs !
Quand la France guerrière et la Grande-Bretagne
Fièrement ont tiré le glaive du fourreau,
Où donc est ton épée, ô tardive Allemagne ?
La victime t’implore et tu vois le bourreau.
Il reviendra de l’Est tout repu de sa proie,
Sur tes membres épars plus tard il reviendra ;
À tes pleurs répondront des hurlements de joie :
Quel fer pour ta défense alors se lèvera ?
À l’ennemi commun ! — Hâte-toi de nous suivre !
Un cri de prévoyance éveille les esprits ;
Par des calculs d’un jour si tu cherches à vivre,
Dans ces filets trompeurs tes enfants seront pris.