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Page:Brizeux - Œuvres, Marie, Lemerre.djvu/217

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Tout le jour, toute la nuit, il frappe !
Son marteau frappe toujours !

Petits clous et clous à tête.
Oh ! combien de fer pour un sou !
 
Tout le jour, toute la nuit, il frappe !
Son marteau frappe toujours !

Seulement le dimanche il chôme
Afin d’assister à la messe.

Tout le jour, toute la nuit, il frappe !
Son marteau frappe toujours !

Rarement le cabaretier
Voit dans son cabaret le cloutier.

Tout le jour, toute la nuit, il frappe !
Son marteau frappe toujours !

Que saint Eloi et Dieu bénissent,
Oui, qu’ils bénissent cet ouvrier !

Tout le jour, toute la nuit, il frappe !
Son marteau frappe toujours !


Au mois très noir (décembre) 1842