Page:Brizeux - Œuvres, Marie, Lemerre.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lement les deux recueils en langue celtique, Télen Arvor et Furiiez Breiz. Le troisième et le quatrième, qui renferment l’édition définitive des Histoires poétiques, s’ouvrent par La Fleur d’or, centre mélodieux de tous les chants de l’auteur. On aura donc d’un côté l’idylle et l’épopée, de l’autre les études de l’artiste avec les récits du penseur et du sage. C’est Brizeux tout entier sous son double aspect, le poète breton et le poète profondément humain, le chantre des choses simples et l’esprit initié à toutes les délicatesses de l’art, le doux maître enfin qui voulait que tous les contrastes de son inspiration, unis, fondus ensemble, formassent, en ce siècle troublé, une sereine et virile harmonie.

Saint-René Taillandier.
3 mai 1860.