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Page:Broglie - Souvenirs, 1830-1832.djvu/121

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entre les mains du roi, mon successeur l’y laissa sans contresigner.

Je ne négligeais enfin ni l’état de nos collèges, ni celui de l’instruction primaire, ni l’obligation qui nous était imposée par la charte d’établir sur des données solides et sensées la liberté de l’enseignement privé. J’avais posé verbalement la base d’un grand travail à ce sujet, et j’en avais chargé le plus ancien et le plus expérimenté de nos conseillers, le respectable M. Rendu, avec l’assistance et sous l’œil vigilant de M. Villemain et de M. Cousin.

On trouvera, dans mes papiers, les premiers brouillons de ce travail, déjà remis au net et lithographiés, préparés, plus ou moins, pour la discussion.

On y trouvera également le premier tracé d’un travail commencé avec M. Masson, dans le but de faire rentrer graduellement les finances de l’Université sous les règles de la comptabilité générale.

III. — Quelques mots maintenant sur mes rapports avec le clergé.

C’était là, du moins en apparence, la partie la plus délicate et la plus scabreuse de ma tâche. Le clergé de France, pris en corps, et sauf certaines exceptions individuelles, se regardait comme