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à regarder un instant autour d’elle, puis s’élança hors de la pièce. Mon maître m’enjoignit de la suivre ; ce que je fis, jusqu’à la porte de sa chambre : elle m’empêcha d’aller plus loin en la fermant sur moi.

Le lendemain matin, comme elle ne manifestait pas l’intention de descendre déjeuner, j’allai lui demander si elle désirait qu’on lui montât quelque chose. « Non ! » répondit-elle d’un ton péremptoire. La même question fut répétée à l’heure du dîner et à celle du thé ; et encore le jour suivant, et elle reçut toujours la même réponse. Mr Linton, de son côté, passa son temps dans la bibliothèque et ne s’informa pas de ce que faisait sa femme. Isabelle et lui eurent un entretien d’une heure, pendant lequel il s’efforça de découvrir en elle quelque trace du sentiment d’horreur qu’auraient dû lui inspirer les avances de Heathcliff. Mais il ne put rien tirer de ses réponses évasives et fut obligé de clore son enquête sans avoir obtenu satisfaction, il ajouta toutefois ce grave avertissement que, si elle était assez insensée pour encourager cet indigne prétendant, tout lien de parenté entre elle et lui serait rompu.