Page:Brontë - Les Hauts de Hurle-Vent, 1946.djvu/56

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l’échange des selles et de tout le harnachement, puis s’assit sur une botte de foin pour se remettre, avant de rentrer dans la maison, du malaise occasionné par le violent coup qu’il avait reçu. Je le persuadai aisément de me laisser attribuer ses meurtrissures au cheval : il se souciait peu de ce que l’on pouvait raconter, du moment qu’il avait eu ce qu’il voulait. Il se plaignait si rarement, du reste, de bagarres de ce genre, que vraiment je ne le croyais pas vindicatif : je me trompais complètement, comme vous verrez.