Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/331

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ce renvoi, on l’a déjà dit, est répété dans la marge ; il se place près et à droite de la lettre à utiliser pour la rectification indiquée (n° 14).

19. Lorsqu’une même ligne comporte plusieurs renvois successifs de même catégorie, il est nécessaire, pour éviter toute erreur dans la correction sur le plomb, de différencier les renvois : à la partie supérieure du trait vertical on ajoute, à droite ou à gauche, un trait horizontal, soit simple, soit double ou triple :


on utilise également les croix, les doubles croix, dans leur sens naturel ou renversé :


enfin, tout autre signe accessoire ajouté au trait ou renvoi principal :

20. Si la rectification exigée par la coquille oblige à un changement affectant plusieurs lettres, un mot entier ou même un certain nombre de mots, on barre d’une ligne horizontale les lettres ou mots erronés ; chaque extrémité de cette ligne est terminée par un trait vertical :

— Le protocole de Tassis est, sur ce point, d’une irrégularité inexplicable : les lettres ou mots sont barrés tantôt d’une ligne horizontale (lignes 4 et 13), tantôt d’une ligne oblique soit à droite (lignes 4, 11, 13), soit à gauche, dont les extrémités ne reçoivent aucun trait vertical ; d’autres fois, particulièrement dans le cas de deux lettres erronées (ligne 13), chaque lettre est barrée d’un trait vertical. Dans la marge, un seul trait vertical accompagne les lettres ou les mots rectifiés.

— Le protocole de Didot donne lieu à des observations analogues, notamment aux lignes 5 et 6.

— Fournier omet le trait vertical à chaque extrémité de la ligne horizontale.